a propos du Shiatsu : quand la pression soulage

Besoin de soigner votre mal de dos ou votre vague à l’âme ? Peut-être les deux à la fois ? Cousine de l’acupuncture, cette technique japonaise libère des stress de la vie par simple pression des doigts.

Le shiatsu traite autant les douleurs physiques que les états d’âme. Il est particulièrement efficace dans les cas de :

- Douleurs physiques : maux de dos, problèmes digestifs et intestinaux, douleurs articulaires, migraines, mal de ventre ...

- Etats d’âme : stress, nervosité, anxiété, troubles du sommeil, fatigue (surmenage intellectuel, manque d’entrain, etc.), difficultés relationnelles, dépression ...

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Reconnu par l'OMS en 2012 comme pratique alternative digne d'intérêt, le shiatsu est une des huit approches alternatives désignées, dans la résolution A4-0075/97 du Parlement européen votée le 29 mai 1997, comme “médecine non conventionnelle digne d’intérêt”.

Il consiste en des étirements et des pressions appliquées sur l’ensemble du corps, à l'aide des paumes des mains, des pouces, des coudes, des genoux et ... des pieds, technique dite Sokuatsu Ashifumido, pour laquelle votre praticienne est spécifiquement formée, excellente pour se remettre de courbatures, de tensions musculaires et après un effort physique intense.

Le Shiatsu s’inscrit dans le domaine de la prévention, de l'accompagnement de la douleur, du soutien.

 

 

thérapies associées

Une séance de Shiatsu est une séance de réflexologie du corps, mais il peut se décline également sur des zones choisies selon les possibilités et envies du Jusha (receveur).

Chez Institut Homezenhome, vous pouvez choisir une séance en associant deux réflexologies au choix.

KYOKU-TE, réflexologie faciale et crânienne

- AMPUKU, réflexologie du ventre

- SOKUSHINDO, réflexologie plantaire

- AMMA, réflexologie crânio-sacrée (crâne, dos et bras).

Commençons par un peu de japonais pour comprendre la réalité du shiatsu (prononcez « shiatsou »). « Shi » signifie « doigts », « atsu », pression. C’est en effet avec ses doigts, et particulièrement avec ses pouces, que le praticien effectue des pressions – plus ou moins appuyées et plus ou moins longues – tout le long des méridiens, canaux invisibles dans lesquels circule l’énergie. Issu du « an-ma », un massage ancestral nippon, le shiatsu a été reconnu au Japon comme médecine à part entière en 1954.

 
 
Contact 07 63 26 32 80

et zenshiatsu.celine@gmail.com

Encore un peu de japonais. « Comment allez-vous ? » se dit « Genki de su ka ? », littéralement : « Etes-vous en accord avec votre souffle originel ? ». Après quelques séances de shiatsu, peut-être pourrez-vous répondre oui.
 
 

Shiatsu-acupuncture. Les neuf différences.

1) L’acupuncture doit être obligatoirement dispensée par un médecin (Loi), ce qui n’est pas le cas du shiatsu.

2) Le shiatsu est une discipline japonaise du toucher, issu de l'ANMA (pratiquée du temps de samouraïs), reconnu comme médecine au Japon dans les années 50. L’acupuncture, l’un des pans de la médecine traditionnelle chinoise remontant au IIe millénaire avant Jésus-Christ.

3) Le shiatsu se pratique avec les pouces entre autres ; l’acupuncture, avec des aiguilles.

4) Le shiatsu travaille sur l’ensemble des méridiens ; l’acupuncture traite des points particuliers.

5) Seul le shiatsu inclut des étirements, donc un travail sur les articulations et les muscles.

 

6) En shiatsu, il y a fusion du bilan post discussion et du traitement : chaque pression détermine l’état énergétique et le traite en même temps.

7) L’intuition et le ressenti, "la sensibilité primitive" (Masunaga), jouent une part plus importante en shiatsu.

8) Par l’action du toucher, le shiatsuki entre en empathie avec le Jusha ; l’acupuncture est médicale et ne se reçoit que par un professionnel de santé d'Etat.

9) Le shiatsu peut se pratiquer sur soi ou en famille, dans un but de détente, sans visée thérapeutique.

 

Une thérapie corps-esprit

La magie du shiatsu réside dans cette capacité à soigner rapidement les maux du corps comme ceux de l’âme.

Nombreux sont ceux qui viennent pour être soulagés d’une douleur physique, et repartent apaisés d’une souffrance morale. Le shiatsu n’est pas pour autant une thérapie miracle. Maladies chroniques, dépressions ou problèmes de dépendance ne se soignent pas en une séance.

« Mais le shiatsu peut être d’une aide sérieuse », assure Isabelle Laading, praticienne et enseignante en Saône-et-Loire, auteur de “Shiatsu, voie d’équilibre” (Désiris, 1999). Le centre de désintoxication pour alcooliques où elle exerce a d’ailleurs obtenu le meilleur taux de réussite du département.

Dans le cas de maladies graves – cancer, sida, maladie d’Alzheimer, etc. – le shiatsu ne guérit pas, mais peut soulager. Ainsi, plusieurs praticiens attestent qu’il permet d’atténuer les effets secondaires d’une chimiothérapie ou d’une trithérapie.

Il existe cependant des contre-indications. Un shiatsu ne devra pas être effectué sur des lésions ouvertes, des inflammations, des ulcères, ou dans le cas de malformations graves. En cas de fragilité osseuse, surtout chez les enfants et les personnes âgées, la manipulation sera plus douce.

 

Equilibrer le ki

Conserver ou restaurer cette énergie vitale qui nous anime – appelée ki au Japon, équivalent du qi (ou ch’i) en Chine – telle est la vocation du shiatsu.

« Dans des conditions de bonne santé, l’énergie s’écoule librement et de façon équilibrée à travers les méridiens. Quand un fonctionnement inhabituel des organes internes ou une stimulation externe anormale se produit, l’énergie stagne, ce qui entraîne la maladie. Aussi, afin de guérir, l’énergie doit-elle être libérée et régularisée », explique maître Masunaga dans Zen Shiatsu (Trédaniel, 1985), livre de référence pour la plupart des praticiens français.

Suivant les principes de la médecine chinoise, le shiatsu stimule les points d’acupuncture qui manifestent un manque d’énergie et libère ceux qui ont accumulé un trop-plein. Il met véritablement le doigt là où ça fait mal. En s’attaquant aux causes et non aux symptômes, les effets bénéfiques peuvent parfois se faire attendre. Il arrive que l’on sorte de séance avec les mêmes maux, voire que l’on souffre, pendant deux ou trois jours, de nouveaux désagréments, comme des céphalées ou des insomnies.

Inutile de s’inquiéter, c’est le signe que le corps se libère.

Le shiatsu peut également bousculer sur le plan psychique. En débloquant l’énergie, le praticien travaille en effet sur les "mémoires" du corps, ce qui explique que, suite à une pression, certains pleurent, d’autres rient ou évoquent de vieux souvenirs. En libérant le ki, le patient libère son mental.

L’art du toucher

Dans ce travail d’autoguérison, le toucher relève de l’art.

Le praticien doit, en effet, disposer d’une sensibilité tactile très fine pour sentir au bout de ses doigts les points d’acupuncture et leur état énergétique, mais aussi pour doser savamment sa pression et éviter toute souffrance à son patient.

Personne ne peut donc s’improviser, après une formation d’un week-end, voire de deux ou trois ans, spécialiste en shiatsu.

Quatre ans minimum sont nécessaires pour être formé (la FFST à une exigence de 800 heures requises).

Plusieurs niveaux d’enseignement se succèdent, permettant aux simples amateurs un apprentissage du shiatsu de détente, sans visée thérapeutique. C’est ce type de shiatsu que proposent les centres de remise en forme et les instituts de beauté, et les sociétés qui se déplacent en entreprise ou dans le métro pour dispenser des séances d’un quart d’heure : assis sur une chaise ergonomique, le salarié ou l’usager reçoit un massage sur le haut du corps, lieu où se concentre l’essentiel des tensions dues à la vie de bureau.

Certains ateliers incluent également la technique du DO-IN, qui s’apparente à un auto-shiatsu. « Le do-in est une merveilleuse façon de se faire du bien, à soi-même et par soi-même », déclare Anne-Béatrice Leygues, ostéopathe et auteur de Do-in, la voie de l’énergie (Le Rocher, 1995).

Comment choisir son praticien ?

Le shiatsu étant très codifié, vous pouvez juger du respect de sa philosophie en vérifiant les points suivants :

- A moins d’être emmitouflé dans trois pulls, vous devez rester vêtu. Si l'on vous demande de vous dévêtir, fuyez, ce n'est pas un pratcien Shiatsu. Le shiatsu se pratique sur un futon posé à même le sol, mais il est admis d'utiliser une table, le praticien doit aussi préserver ses articulations.

- Toute séance se passe dans le silence. Les temps d’échanges verbaux sont réservés au début, pour établir un diagnostic énergétique, et à la fin, pour faire le point.

- Un shiatsu doit toujours être complet, et débuter par le ventre ou le dos. Une séance dure généralement une heure. Une série de trois séances, à une semaine d’intervalle, est conseillée pour commencer.

Votre praticien doit se montrer respectueux du temps qui vous est nécessaire pour vous libérer de vos blocages, ne pas vous « pousser » dans votre prise de conscience ni imposer ses réponses. Il doit faire preuve d'empathie, reconnaître les limites du shiatsu et savoir préconiser, si besoin est, le recours à la médecine classique ou à d’autres thérapies.

Il doit vous amener à réfléchir sur votre mode de vie – diététique, activité sportive, comportement face au stress, etc. – afin de vous aider à supprimer les causes de vos maux actuels.

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